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15 juillet 2008

Taxi

Jeudi 20 heures. Devant le Grand hôtel, une quarantaine de personnes attendent un problématique taxi pour se rendre à la soirée du tournoi au Sporting d’été. Avec Bernard, Edouard et Rassoul, j’attends comme les autres dans la queue. Un taxi s’arrête. Comme un diable de sa boîte, un petit Iranien en jaillit et hurle en anglais à la cantonade : Taxi, taxi, 3 personnes peuvent venir, qui veut venir avec moi ? Timidement un couple se propose.

- Non, non, trois personnes. Vous ? Dit-il en nous désignant.

- nous on est quatre.

- Viens, viens, c’est moins cher à trois, j’ai un taxi.

- Mais non on est quatre.

Rien n’y fait. Il hurle tous azimuts. Peu gâté par la nature, il a le physique du genre de type qu’on a envie d’éclaffer sur le mur avant qu’il ne parle. Et quand il baragouine dans son anglais criard et nasillard, cette envie devient quasiment un besoin. Bernard, un ex-champion de natation au physique de déménageur est très gentil quand on ne l’embête pas. Il s’accroche pour se retenir.

- Il me parle, à moi! Non mais vous avez entendu, il ose me parler!

L’autre continue. Bernard le singe :

- pi pi pipi….pi p i pi…

Aussitôt repris par la foule. Là-dessus le type se rend compte que quatre personnes en ont profité pour monter dans « son » taxi qui est en train de démarrer. Il nous plante là et cravate au vent se met à courir derrière la voiture… qui s’en va tranquillement. Le voilà tout seul sans taxi. Il ne se décourage pas pour autant, fait le tour de la place et cherche à stopper le taxi suivant, le nôtre. Rassoul se précipite. Des mots (peu doux) sont échangés en iranien . Finalement Rassoul le tire de la voiture qui s’arrête devant nous. On y monte. C’est une conductrice très sympathique. En dix minutes on arrive au Sporting. Le cinglé doit toujours être là-bas en train de tourbillonner comme un moustique.

Au Sporting, le discours du Prince pour une œuvre de charité était terminé. Il a eu la prudence de s’éclipser devant nous avant que la suite de la soirée ne commence. Le repas pour huit cents personnes était un peu trop cuit, la musique beaucoup trop forte et la sono très mauvaise. A part ça c’était bien. De retour au Fairmount, on a entamé une chouette avec Rassoul, Bernard et Olivier jusqu’à quatre heures du matin. Signe que le rythme était pris.

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