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15 juillet 2009

Arrivée le treize juillet

Me voilà reparti pour Monte Carlo, enfin presque. Ma réservation easyjet de 14 heures trente a été reportée de trois heures. Mon avion, qui a finalement décollé à 17 heures, arrive une heure plus tard à Nice. En bousculant tout le monde, je réussis à m’enfiler à 18 heures quinze dans le bus de 18 heures cinq. Mis à part un local persuadé que sa vie me passionne, je suis le seul passager de ce bus. Il connaît Genève.

-          Mon père était de Grilly, près de Divonne-les-Bains. Vous connaissez ?

-          Divonne, pas Grilly.

-          Ah bon. C’est tout petit, à côté de Divonne-les-Bains, j’y vais de temps en temps.

-          Je ne vois pas beaucoup de choses à dire sinon :

-          Ah.

-          Ma mère est de Monaco.

-          La rencontre de deux casinos.

-          Ah oui, j’avais jamais pensé à ça !

Il me conseille vivement de faire comme lui :

-          Vous devriez rouler en scooter, c’est plus rapide.

Je ne connaîtrai pas le reste de sa vie car il vient de descendre en me souhaitant « bienvenue chez nous » avec un accent qu’il croyait suisse.

Etonnamment il y a très peu de circulation. Sur un panneau lumineux juste avant d’entrer dans Monaco je peux lire « 12 au 20 juillet championnats du monde de backgammon ». Flatteur.

-          Ça va si on arrive dans dix minutes ?

-          C’est-à-dire, je suis déjà plus d’une heure en retard…

-          Je voulais gagner du temps en vous en vous en faisant perdre un peu.

Le chauffeur fera ses courses à un autre moment.

***

Sitôt arrivé au Fairmount, je tombe sur les inséparables Gérard Duruz et Ronald devant le pupitre d’enregistrement. Le troisième ne doit pas être loin.

-          Bernard est par là ?

-          Oui oui il est déjà inscrit.

Avec ceux ce Genève, on va être une vingtaine de Suisses.

Ils sont tous là, à saluer et poser des questions sans écouter les réponses :

-          « Ah, salut. Ion est pas là ? Alors quoi de neuf ? »

Mario Sequeira se précipite. Tiens, il vient me saluer ?

-          Dis-donc, tu vas au dîner de gala ?

-          Oui je pense.

-          bon tiens.

-          Il me tend 80 euros. Générosité surprenante.

Fausse alerte, il ne voulait que me racheter un billet pour sa femme. Je lui rends son argent, tout rentre dans l’ordre.

Le soir, repas indien. L’attente après l’entrée est interminable. Finalement le garçon s’approche :

-          Vous avez terminé ? la cuisine va fermer.

-          Vous pouvez apporter la suite.

-          Ah, bon.

Il arrive avec le curry, hésite à me servir dans la même assiette que la salade.

-          Vous voulez une assiette ?

-          Si vous en avez une.

-          Bien sûr, nous en avons plusieurs, c’est un restaurant ici.

Tout s’arrange. Un petit tour encore au Fairmount. Demain je serai fin prêt pour l’ouverture des « hostilités ».

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