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8 août 2016

Crète III

DSC01498On a traversé l’île dans sa largeur pour aller jeter un œil dans les environs de Plakias, au sud de l’île moins touristique. C’est au retour que la voiture a patiné en première dans une montée avant de refuser de poursuivre. En prenant de l’élan comme sur de la neige, Olivia a réussi à propulser l’engin crachotant et hoquetant et ses passagers secoués jusqu’au sommet d’une butte, puis plus loin avant de pouvoir laisser le moteur refroidir dans la descente vers le nord.DSC01499

DSC01461

A mi-chemin de l’aller, on s’est arrêté devant le monastère de Préveli érigé à l’abri des rochers.
Potager, murs de pierres et clocherDSC01443 accueillent les visiteurs qui traversent une cour pour parvenir à l’entrée de l’église. Un petit esclandre m’attendait : « Enlève ta casquette ! Enlève ta casquette ! » m’avertirent les autres. Je l’avais retirée à chacune des visites précédentes et je n’avais nulle intention d’agir différemment ce jour-là. Je vis alors sortir un gus fort agité, son couvre-chef de travers, expliquant à sa copine avec un accent belge :
-    Je ne comprends pas une fois, ce rabbin qui n’arrêtait pas de me disputer pour enlever ma casquette !
A l’intérieur, tout en noir, prostré sur un sièges de bois, je découvre un pope barbu tenant avec ferveur deux objets. J’examine les reliques de plus près et je découvre entre les mains du saint-homme un spray aérosol de nettoyage et une serpillère.
Sous des vitraux de scènes religieuses, les murs sont chargés d’icônes dorées, de peintures de la Sainte Cène, de statuettes argentées et de protubérances en stuc jusqu’au plafond.

DSC01444

Comme notre maison avait par erreur été louée à deux clients différents en même temps, on a déménagé le dernier jour dans un hôtel près d’Héraklion. Notre abri d’une nuit est situé entre des chantiers, une route, des boutiques poussiéreuses présentant la nouvelle collection de l’été 1995, quelques snack-bars à schubligs dont les noms comme Heraklios ou Palas Cafe rappellent de loin que l’on se trouve en Grèce. Expérience permettant après-coup d’apprécier encore davantage notre maison sur une colline.
A la plage de l’hôtel, la musique des haut-parleurs dirigés contre la mer évite aux clients étendus sur les transats d’être dérangés par le bruit des vagues ou des voisins de chaises-longues. Il y a bien un moyen d’échapper au martellement des enceintes, c’est de s’installer à la piscine où les haut-parleurs diffusent des basses si vigoureuses qu’elles occultent celles provenant du bord de mer. A intervalles réguliers, le vrombissement des avions décollant de l’aéroport tout proche ajoute leur touche à la symphonie ambiante.
Le buffet du repas présentait une grande variété de mets parmi lesquels j’ai reconnu des tomates, du pain sec et des rigatonis. Dans leurs récipients, les plats principaux évoquaient de la purée beige, des escalopes ou du poisson pané, des morceaux d’une viande indéfinie ou inconnue chez nous, de la sauce à la crème caillée dans laquelle flottaient des éléments qui pouvaient rappeler des champignons. Certains desserts présentaient des propriétés qui éveilleraient sans doute la curiosité d’un chimiste quant à leur consistance spongieuses et gélatineuse et d’un artiste design quant à leurs formes cylindriques torsadées et leur couleur tirant sur l’orangé fluo.IMG_7041

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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