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8 octobre 2017

Japon XIX Osaka

Après avoir travaillé une année en Australie, Chieki Kawaguchi parlait anglais comme une Américaine. Leah échangea avec elle adresses et numéros de portable et entama une discussion animée avec la jeune sommelière du grill où nous avions abouti ce soir-là, comme si elle retrouvait une amie quittée la veille.

20172017

2017Le lendemain, je suis allé faire un tour dans la zone animée du centre, le quartier branché de Dotombori, à quinze minutes de l’hôtel, où je parvins en à peine deux heures. Des têtes de dragons émergent des façades à côté de mobiles géants de poissons, des enseignes bleues, rouges, vertes, jaunes surmontent des boutiques sous un enchevêtrement de câbles électriques, les odeurs aigres-douces de tempuras, ces beignets frits, ou plus piquantes des brochettes yakutori se répandent autour de stands de nourriture, se mélangent aux effluves vinaigrées des restaurants de nouilles et à celles sucrées des pâtisseries, derrière des distributeurs de bonbons colorés. Un défilé de Japonais, étudiants, familles ou hommes d’affaire, se mêle dans une animation bonhomme. Je prends quelques photos puis m’arrête dans un Starbuck à l’étage d’une librairie. Un sac ouvert et deux portables traînent sur une table. Après une dizaine de minutes, leurs propriétaires, deux étudiantes, remontent s’asseoir. Aucun Japonais ne songerait à s’approprier ce qui ne lui appartient pas et il n’y a ici que des Japonais.

Le soir, au food-market dans les couloirs du métro sous l’hôtel, on rassemble des provisions de sashimis, tomates, vin, ananas, pastèque, sushis, fromages, sandwiches, tranches de porcs marinées, raviolis, crackers, salades, sauces soja et vinaigre, pickles, qui nous permettraient de tenir les trois prochaines semaines si on ne repartait pas le lendemain. On étale le tout sur un des lits et on profite de notre dernier souper japonais en abandonnant deux mètres cube d’emballages en plastique, de sachets et de papiers Cellophane. À défaut de soulager la planète par des mesures écologiques, le Japon nous prémunit contre toute contamination en imposant un tel conditionnement des denrées.2017

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