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4 août 2017

Japon II Nikko

Hier, on a rendu visite au grand Bouddha de Kamakura. Il va bien et reçoit beaucoup. J’ai miraculeusement pu le prendre en photo  

2017

2017

2017

2017

2017

sans personne devant. Impressionnant, il a toujours l’air aussi jeune depuis la dernière fois que je l’ai vu il y a une trentaine d’années.

Aujourd’hui, c’est Nikko, non loin de Tokyo. C’est dimanche. On se croirait un jour de soldes à la Redoute. Le monumental escalier menant au sanctuaire shinto est noir de monde. Une demoiselle enfourne des cargaisons de fidèles pour une prière minutée dans la salle principale. Notre tour arrive, on se déchausse, on s’agenouille, on se masse les chevilles et les genoux et un gars solennel, habillé de blanc vient agiter un balais à plumes devant nous pour chasser les mauvais esprits. Il n’y en a pas trop car en trois minutes c’est poutzé et il ressort droit et sérieux. On se relève. On nous dirige vers la sortie pour laisser la place aux suivants qui ne trépignent pas mais attendent patiemment leur tour comme tout Japonais qui se respecte.

Les Japonais vivent et se marient selon les préceptes shinto, respectent les Kamis (les esprits se cachant dans les arbres, les rivières et partout où il reste un peu de place) et meurent Bouddhistes en espérant progresser sur le chemin de l’illumination. On ne prend pas de risques, aucune religion n’exclut l’autre, et comme dans un avion qui aurait deux moteurs, si l’un d’eux s’avère défectueux, l’autre pourra peut-être nous sauver.

Dans le parc du sanctuaire, notre guide Yuki nous emmène encore admirer un trésor national, le chat sculpté au XVIIe par Hidari. Nous y sommes, il est là devant nous. Je le cherche des yeux et ne le trouve pas. Où est-il ? Mais là, me dit Yuki, juste en-dessus du portail. Je lève la tête et découvre une figurine d’une vingtaine de centimètres, qui ressemble à un jouet en plastique, peint en blanc et décoré d’une pivoine dorée.

On reprend le train pour Tokyo en fin d’après-midi. Vingt minutes de bus dans les embouteillages le long de rues escarpées. Mais pourquoi donc n’ont-ils pas construit les temples près de la gare ?

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