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25 juillet 2013

Porto Germenos

IMG_1627                                            2013

 

2013

Dans les rues de Porto Germeno, les piétons éprouvent moins de difficultés pour éviter les voitures dans les rues : ils les entendent venir et ont le temps de sauter de côté. D’ailleurs les Grecs sont loin d’être rancuniers. Celui qui a touché avec son capot le bras de Fabrice qui, imprudemment, marchait au centre du village, ne lui en a pas tenu rigueur quand Fabrice s’est énervé.

Dans la mesure où l’on peut considérer qu’il existe une limitation de vitesse dans les sens interdits, ce sont les conducteurs empruntant un sens unique à contresens qui respecteraient le mieux ces restrictions.

La mer est bleue, les pins verts, les murs blancs. On s’imaginerait tout à fait en Grèce si on ne s’y trouvait pas. Bar-Wifi, double expresso le matin, c’est-à-dire vers midi, sieste, baignade, cinq minutes pour moi, en fin de journée, avant l’apéro qui précède d’une heure le souper. A deux heures du matin, les Grecs jouent encore au football dans le village. Les magasins sont ouverts tous les jours vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Le Super-Market du village n’est pas plus grand qu’une boulangerie de chez nous. On y trouve de tout : feta bien sûr, eau minérale, biscuits dont certains sont comestibles, balles de tennis pour jouer aux raquettes sur la plage, beurre, confiture, cigarettes (il faut bien que Philip Morris et British Tobacco vivent), parasols, chapeaux, thé, café, fruits et légumes. Service très attentionné, kalimera, kalispera, efkaristo (merci), et en prime le gérant-patron-vendeur-propriétaire nous a gracieusement remis un sac de plage pas mal du tout.

2013Avant Delphes, Mycènes et Olympe, on se contente de rochers empilés, restes des constructions édifiées il y a trois mille ans par des maçons hellènes. On imagine temples, colonnes, et sanctuaire dédiés à Héra en observant un demi-rectangle pierreux au flanc du mont Tekfra.

Entre onze heures et dix-huit heures, il fait une chaleur blanche à ne pas mettre un Grec dehors. Seul le bruit du haut-parleur du pick-up parcourant les rues vides pour annoncer les bonnes affaires troue l’atmosphère éthérée qui s’installe la journée. Le soir, les bistrots sauvages du bord de mer et les officiels, en retrait, se font la tête et accueillent les estivants.

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