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13 août 2015

Juillet au Québec VI et fin

   Saint-Anne de Bellevue

   Samedi matin à Dorion, défaite (honorable) au tennis contre Louis, suivie d’un lunch à La frite à Brigitte, connue de Louis et des initiés. Sur le boulevard Harwood, La frite à Brigitte, poutine et salade de choux, est une version locale du Mc Do. L’après-midi, sur le chemin du retour, je m’arrête à Saint-Anne de Bellevue, un mini Saint-Tropez sur les bords de la rivière des Outaouais à l’entrée de l’île de Montréal. Des touristes déambulent sur les quais en madrier, des beaufs parcourent le canal en bateau. Vautrés torse nu sur un transat, certains s’occupent en envoyant des SMS depuis le pont de leur yacht, guettant du coin de l’œil une trace d’envie dans les yeux des promeneurs. Ils partagent parfois leur désœuvrement, des bières entamées traînent sur les tables basses. Des élégantes en talons hauts promènent leur caniche ou leur basset.

   dimanche 26
2015

   Vaudreuil-Dorion

   Grandes retrouvailles dimanche au rang Saint-Antoine chez Guylaine et Louis. Les « équipes » familiales sont déséquilibrées : nous trois contre eux treize. Toute une gang est venue, leurs enfants Guy, Christine, René, Marianne, Julie et Marie-Lou sont là pour accueillir les Suisses. Ceux qu’on a connus enfants sont maintenant partis de la maison, et celles que j’ai vues naître sont adolescentes. On se retrouve comme si deux semaines plutôt que dix ans s’étaient écoulées. Guylaine nous sert un cidre Baisers volés, clin d’œil au café de Montréal où l’on s’était réunis pour notre repas de mariage un fameux 9 février de pluie givrante. Grillades, feux de bois, photos, partie de croquet à travers les dénivelés de leur jardin. Ils avaient sûrement passé les derniers mois à pratiquer : encore une victoire de Louis.

   Début de semaine

   Montréal

DSC00622

  2015 En ce début de semaine, la canicule s’est abattue. On effectue le pèlerinage classique : marché Jean-Talon, Mont-Royal, Biodôme. Lundi, au marché, on constate que les parties couvertes sont aussi indispensables l’été pour s’abriter du soleil que l’hiver sous la tempête. Des touristes déambulent entre des étalages artistiques de fruits et légumes où domine le rouge des tomates et le jaune des pêches et des agrumes. Les habitants du quartier se dirigent en droite ligne d’un pas assuré vers les éventaires des marchands qu’ils connaissent. Dans des bistrots donnant sur la place, des Marocains proposent des brunches à base d’œufs et de merguez.

 2015  L’après-midi, un chauffeur de taxi syrien finit par nous déposer à la maison Smith du Mont-Royal, à côté du lac des Castors, quand on lui expliqué où elle se trouvait. Les écureuils viennent quémander jusque dans les sacs à main. On aperçoit deux ratons laveur si mignons avec leur museau pointu noir et blanc, mais qui pour deux étudiants québécois qui commentent la situation ne sont pas pantoute cutes, mais des criss de bibittes qui fouillent les poubelles et mettent la marde partout.

 

 

 

 

 

 

 

  Je m’aperçois mardi que la queue à l’entrée du Biodôme n’a pas diminué depuis ma dernière visite il y a une dizaine d’années. En pénétrant dans la partie tropicale, on ne sent pas de différence avec la chaleur endurée dans le Parc olympique. Un tour de la forêt amazonienne puis on délaisse les perroquets, singes et crocodiles pour nous réfugier devant la vitrine des manchots qui ont décidément bien de la chance sur leur banquise.

20152015

 

 

 

 

 

 

2015   

     

   Le soir, repas au Lemeac avec Yves et Louise qui ont veillé sur notre bien-être depuis trois semaines. Nous nous rendons au Bagel de Fairmont, institution montréalaise, les uniques-et-véritables-bagels-originaux même si à New York, ils prétendent également (à tort) fabriquer les véritables bagels d’origine. Sur des palettes, les bagels chauds sont retirés des fours à bois. La boutique est pleine, même à minuit. Yves et Louise font une provision de bagels au pavot, au sésame et aux raisins pour le petit déjeuner du lendemain.

 

 

   Dans une chaleur toujours écrasante, je fais un dernier tour mercredi autour du Plateau, rue Saint-Hubert, rue Saint-Denis, avenue Mont-Royal. Les escaliers extérieurs de la rue Saint-Hubert, les vélos accrochés aux balcons, les plantes qui se dépêchent de pousser avant l’hiver devant les entrées, je retrouve intact le charme de ma ville de cœur. Il ne manque que les Québécois, partis à Cape Cod, au Mexique ou dans les Laurentides durant les deux semaines des vacances de la construction.

   Pour ne plus être pris au dépourvu, je dresse une liste d’habits à prévoir en cas de séjour estival au Québec : coupe-vent rembourré, chandail (pullovers), chaussettes, souliers imperméables, maillot de bain, T-shirts légers, sandalettes, mitaines (gants), casquette contre le soleil et tuque (bonnet) de laine.

 

 vendredi 31 juillet

   Atterrissage à Genève

   « Suite à des turbulences prévues, le service de repas va être interrompu pendant une dizaine de minutes. »
   Par chance nous étions à l’avant et avions (J) déjà reçu nos assiettes. Ceux dont le cœur résiste se dépêchent de boire leur verre avant d’être  aspergés. Une demi-heure plus tard, la dizaine de minutes était écoulée.
  Peu avant l’arrivée, une voix nous recommande en quatre langues de repérer la sortie de secours la plus proche de notre siège. L’avion ne se pose pas mais tourne au-dessus de la région genevoise comme un corbeau qui n’aurait qu’une aile. Point de vue unique sur le coucher de soleil au-dessus des Alpes, puis on survole le Léman, on rase le Salève, on bifurque sur la Savoie.
   L’appareil s’approche du sol et finit par atterrir en douceur à Cointrin. L’hôtesse nous salue aimablement quand nous franchissons le sas donnant sur la passerelle. 

 
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